Le stacking, ou l’art d’accumuler ses bijoux

Si la joaillerie est millénaire, la façon dont on s’approprie les bijoux se réinvente au gré des époques et des modes. Dans l’air du temps, le stacking, de l’anglais, to stack (« empiler »), consiste à porter ses bijoux en accumulation, en toute saison.

Cette mode est née dans les années 20 avec le mouvement orientaliste alors en vogue qui apporte l’accumulation de bijoux dans la culture occidentale comme il se pratique dans les cultures africaines, indiennes et asiatiques, depuis des siècles.

Les femmes de l’époque s’en inspirent et se mettent donc à porter des parures fantaisie, opulentes et ostentatoires, leur permettant de s’émanciper des codes stricts de la haute joaillerie occidentale, mais aussi de célébrer les années folles.

Dans les années 70, Loulou de la Falaise, en charge des accessoires de la maison Yves Saint-Laurent, remet cette tendance sur le devant de la scène.

Cet engouement s’efface avec la neutralité promue pendant les années 90 pour mieux réapparaître aujourd’hui, où l’on exprime librement sa personnalité. Tout est permis question mélanges des styles, des métaux, des pierres et même entre pièces de joaillerie ou de fantaisie, pour créer son propre style. Avec les pièces fines ou plus volumineuses de nos créateurs, le stacking est créatif puisqu’il donne libre cours à la fantaisie de celles et ceux qui le pratiquent. L’accumulation de bijoux accessoirise une tenue tout en la dotant d’un style unique, le vôtre.

Nos créatrices nous inspirent : Pippa Small est la reine du stacking, chacun de ses colliers et bracelets ont une histoire et elle les porte tous les jours. Alice Waese porte toujours plusieurs bagues et Polly Wales accumule ses célèbres bagues Confetti à l'infini.

Pour que règne une certaine harmonie, voici nos recommandations : jouez sur les longueurs et les largeurs des bijoux tout en les équilibrant selon leur générosité et leur finesse, de sorte qu’ils soient visibles. Assortissez les pièces qui vous plaisent, en fonction de leur forme, de leur motif, de leur couleur et de leurs matériaux afin qu’ils entrent en résonnance les uns avec les autres.

Les bijoux de nos créateurs se mélangent facilement.

Ainsi, les bagues multicolores de Dorette sont divines portées à trois ou quatre, ou bien plus encore comme le faisait avec brio la regrettée créatrice de la marque sur chacun de ses doigts. Les anneaux en platine ou or, ornés de diamants de Cathy Waterman ou ceux de Noguchi semblent aussi faits pour s’empiler à l’infini !

Sans complexe, sur des oreilles « multipiercées », l’on pourra aligner des studs ou des créoles de We by Whitebird avec d’autres de Maria Tash ou et y adjoindre une boucle pendante de Sophie Bille Brahe, Elhanati, Raphaele Canot … la liste est presque infinie, pourvu que les mélanges soient à votre goût.

Ainsi, deux boucles d’oreilles identiques, du même côté, produiront un très bel effet, qu’elles soient tout or comme celles de Sia Taylor ou empierrées comme chez Yazuko Azuma, Brooke Gregson ou Graine Morton. Atelier piercing : envie de franchir le pas ? Pour l’achat d’un piercing dans l’une de nos boutiques, nous vous offrons les services d’une pierceuse professionnelle ! Celle-ci posera, le jour de la séance, des bijoux d'oreilles en or antiallergiques, de notre propre collection WHITEbIRD ou de la créatrice Maria Tash. Retrouvez plus de détails ici

Les colliers simply diamonds de We by WHITEbIRD sont conçus pour se porter ensemble à différentes hauteurs et se mélangent joliment avec ceux de Yannis Sergakis et les modèles Rosario et Glitter d’Anaconda. Les couleurs chatoyantes de Pippa Small s’accordent facilement avec des colliers plus simples en pierres fines de Lena Skadegard ou Ivarene.

Quant aux pendentifs unisexes de Viltier, ils se mixent tout naturellement entre eux ou avec les pépites de Golpira et les opales australiennes de Wwake. Pour une accumulation plus audacieuse, les talismans Alighieri seront vos meilleurs alliés !